
Sciencestrale
Voici la fabulette histoire pleine de reconnaissance d’une petit bonhomme au nom de Science.
Vous vous en doutez certainement, Science était un chercheur du monde qui l’entourait. Il observait, manipulait, pédipulait, disséquait tout ce qu’il pouvait rencontrer dans la nature, des insectes aux pétales de fleurs, jusqu’au petit grain d’une mures. Il analysait son environnement avec le regard de celui qui cherche à comprendre. Comprendre comment le monde était formé, de quoi était fait la matière, quel taille faisait l’Univers, jusqu’au mystère de la Vie sur Terre.
Pour cela il passait ses journées dans son laboratoire à tripatouiller tout ce qui lui passait sous les mains. Il notait tout ce qu’il voyait dans son petit Calepin, esquissant telle plantes ou petite araignée qui lui grimpait sur le bout du nez.
Mais malgré tout ses savoirs, toutes les découvertes qu’il faisait, quelque chose manquait. Quelque chose qui soutenait tout le reste. Pour peu qu’il creusasse derrière les mots, les noms savants tout en latinus, il y avait…. Rien. Un point d’interrogation majuscule. Le vide intersidérant. A force d’observer le monde il avait comprit une loi essentielle : les plus grands choses sont faites de plus petites choses. L’univers est fait de planètes, les planètes sont faites d’océans et de continents, les continents sont fait de terre sur laquelle vivent des animaux à quatres et parfois deux pattes. Ces animaux à deux pattes sont fait d’organes eux même fait de petites bulles que l’on nomme cellule, où l’on trouve des petit ribosomes, chromosome et autres petits bouts de zomes. Jusqu’au bout de cette grand chaine ou le plus petits des petits bouts de l’Univers qui s’appelle atome. At Home, retour à la maison.Une petite bille toute riquiqui . Et après? Il a quoi après?
Et bien après c’était le grand vide pour Science, et il avait beau ouvrir, miscroscoper à tout va, ni les plantes, ni les cellules, ni les bactéries ne lui avouaient le secret.
Il se sentait désespérément vide. Il butait contre un mur de livres avec pleins de connaissances, mais aucun ne savait de quoi était fait les atomes, et donc par succession personne ne savait de quoi était fait l’univers. Science avait tout feuilleté, tous les livres de toutes les bibliothèque. Rien. Il n’en pouvait plus, il fallait qu’il sorte prendre l’air, il s’étouffait de mots, se noyait dans des abysses de papiers.
Pris de peur, il sortit en courant de son laboratoire. Il couru, couru à perdre son haleine, il qu’il fasse le vide dans sa tête, où les mots, chiffres, équations s’entrechoquaient dans système centripète.
Sa course folle l’emmena au milieu d’une forêt aux arbres gigantesquement grand. Entre les arbres, il distingua une butte étrange. Il se rapprocha et se rendit compte qu’il se trouvait devant une maison semi enterriée, une trogloyourt. Quelqu’un vivait il là, seul au milieu des bois? Un bruissage résonna derrière lui, puis un sifflotement mélodieux. Il s’attendait à voir surgir un oiseau, mais ce fut un bien être ange oiseau qui atterrit devant lui : Petit, vouté comme une arche de noé, un papy, un ancien presque ancêtre semblait flotter au milieu des herbes en sifflotant.
« Ecoute le silence»
L’ancien avait lancé ces mots à la volée, juste avant qu’une brise vienne souffler et faire danser les arbres autour de lui.
« Emplis toi du vide… »
Un rayon de soleil traversa la canopée pour venir éclairer un menhir au centre de la clairière.
« Le puzzle ne prend son sens que lorsque toute les pièces sont rassemblées.On ne peut apprécier l’harmonie d’une toile si nos yeux sont parés d’un voile».
Le vieux bonhomme continuait à se déplacer, feuillant une herbe par ci, posant sa main sur un tronc par là, dans une lente agilité. Il semblait danser entre les arbres, glissant sur le vent. Science ne savait pas mais il faisait face à un des derniers descendant des Kaggaba, peuple racine vieux comme le monde. Science restait perplexe devant ce bonhomme et ses phrases pleines de paradoxes.
Puis se retournant, il se retrouva nez à nez avec le petit bonhomme coiffé d’un vieux chapeaux.
« Excusez moi monsieur, dit Science, je cherche… »
« Ah oui on cherche beaucoup , coupa le petit bonhomme, et on trouve si peu.
Le problème ne pourrait il pas se poser dans l’autre sens. D’abord on se retrouve, comme ça il n’y a plus besoin de chercher! dit il avec malice »
Science était étrangement troublé par ce bonhomme.
« Je voudrais comprendre de quoi est fait le monde, lui avoua Science. »
« De rien du tout, de tout du rien, du plein de vide .De ce qui se trouve entre nous mais que tes yeux ne voient pas. De millions de fils invisibles qui ondulent dans le grand Espace. Tu trouvera ta réponse entre le point finale et le début de l’histoire. »
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Mais il n’y a rien après un point finale! s'écria Science. C’est pour ça qu’il est finale!»
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20/Rien , tu as trouvé. Il n’y a rien, donc il peut y avoir tout. Cette page blanche est remplie de tout. Du tout possible, de l’infini potentiel. L’eau, la terre, les fleurs, les animaux, les étoiles, chaque élément est une création de l’infini potentiel. Après ma foi, ce n’est qu’une question d’assemblage, de comment on les relient. Je dirais même de comment on lit le monde et on s’y relie.»
Science n’était pas sur de saisir toute la portée des paroles de l’Ancien. Cela faisait beaucoup de chamboule tout dans son château de cartésien.
« Si tu veux comprendre l’Univers, devient l’Univers. Voilà ce que répétait nos ancêtres. Tout est relié, dynamique, tissé, mouvant. C’est le mouvement qui est important, sa forme, sa vitesse, sa danse. »
A ce moment, le petit bonhomme s’agenouilla et désigna une minuscule goutte d’eau sur la pointe d’un brin d’herbe
« Elle pourrait être glace, neige, ou encore vapeur mais si tu ne l’observe qu’à cet instant précis, tu ne verras qu’une goutte. C’est dans sa dynamique, son changement qu’elle se dévoile.
« Mais cela est paradoxale, elle ne peut pas être goutte et en même temps neige. » s’exclama Science
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Oui et non, l’Univers d’une logique paradoxale. Il nous faut réapprendre à voir le monde sans séparer la couleur des arbres de la mélodie du vent, de l’air frais qui souffle, du parfum des fleurs.
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Regarde dans cette goutte d’eau, il y a bien plus que ce que tu ne crois. »
Science se rapprocha, et y plongea son regard.
D’un coup, il fut aspiré dans un univertigineux, où les couleurs, les sons, les parfums se mélangeaient. Une fleur à six pétales apparu devant ces yeux, puis cette fleur se transforma en flocon à six branches, changeant puis ce flocon de neige devint une étoile dont les six rayons se mirent à farandoler, tournant puis tissant des filaments dorées jusqu’à lui. Une constellation s’ouvrait à ses devants. Il fut inspiré et projeté dans un nouvelle univers. De trou noir en trou de verre, Science traversait les multivers, plongeant de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Alors progressivement le mouvement se ralentit et les éléments se figèrent autour de lui. Il était face à une particule la plus petite particule du monde. Il le savait, il était au bord du précipice. Il allait savoir. L’origine de toute la matière, de tout l’univers. C’était un petit pas pour ce bonhomme mais un grand pas pour son humanité. Hésitant, il se lança finalement au travers du portail.
Il fut propulsé à une vitesse supersonique et atterrit soudainement dans une forêt, au milieu d’une clairière. Juste devant lui, il se voyait, accompagné du vieux bonhomme. Tout autour, des fils dansait dans le vide et reliait les éléments entre eux. Il n’en croyait pas ses yeux. Toute cette diversité paraissait n’être plus qu’une seule et même chose, un être vivant, vibrant, scintillant. Science se rapprocha de lui-même, puis il aperçu la goutte d’eau.
« La boucle est bouclé » entendit-il résonner autour de lui.
Il reprit conscience de la réalité qui l’entourait. Rêve ou réalité, il était perdu. Le vieux bonhomme lui souriait à côté. Il respirait et expirait le calme et l’apaisement, et cela rassura quelque peu Science.
« Pas de fin ni de début, vieille sagesse de nos anciennes tribus. Tout ce qui est , est vivant, car tout ce qui est est en mouvement! »
Le vieux papy lui tendit le brin d’herbe avec la goutte d’eau .
« Tiens, je crois qu’il est temps pour toi de boire l’Univers! »
Science regarda cette minuscule goutte d’eau, elle scintillait. Son visage miroitait sur la paroi cristalline. Puis, aspirant cette bulle, il se but son reflet .
Cela lui fit sans attendre un effet de potion Panoramixique. Tout son corps vibra, trembla. Ses yeux firent dans leurs orbites une véritable révolution. Quelque chose en lui avait changé. Il se sentait faire partie de ce monde qu’il voulait comprendre auparavant. Il était la réponse à ses recherches, cette connaissance était en lui, dans chaque petit rien du Tout.
Une graine était en train de germer en lui. Il était appelé à rassembler les sciences, le grand et le petit, montrer que tout n’était qu’une seule et même chose à l’infini. Rallier la sagesse de ce vieux papy sage à ses nouvelles découvertes scientifiques, relier les racines de l’arbre humanité à ses enfants-fruits.
C’est ainsi qu’en révélant en lui les sagesses de ses ancêtres, Science devint Sciencestrale, commençant tout juste à se re-connaitre.
Il rentra ensuite à son laboratoire, et les jours suivant continua à rechercher comment faire des ponts et tisser une toile entre tous ses savoirs. Il le savait, ce n’était que le début d’une nouvelle aventure, à croquer la vie à pleine mine, au plus près de lui, au plus proche de la nature et de ses racines.
